Cette longue période enfermée avec sa famille peut se révéler difficile à vivre pour certains. Kate Williams / Unsplash.
Beaucoup d’étudiants sont rentrés chez leurs parents pendant le confinement. Ils évitent leurs parents pendant la journée, mais chaque repas met à l’épreuve le vivre-ensemble. Les différends qui préexistaient avant l’obligation de se confiner sont exacerbés par la promiscuité.
S’éviter toute la journée s’arrête à la porte de la cuisine. Telle est la situation à laquelle sont confrontés de nombreux étudiants, partis rejoindre leur famille au moment du confinement. Selon l’opérateur téléphonique Orange, 17% des Franciliens ont quitté la métropole du Grand Paris. Et parmi eux, ceux qui avaient quitté le domicile familial pour leurs études.
Pour certains, l’idée d’être confinés seuls dans des petits appartements n’était pas envisageable. D’autres ont pris cette décision pour économiser le prix d’un loyer. D’autres encore pour répondre à la pression des parents d’être rassurés. Bloqués dans leur émancipation, ils se retrouvent de nouveau soumis aux règles du foyer familial, aux incompréhensions mutuelles, aux difficultés de dialoguer.
Marie* et Chloé* se confient sur leurs repas en famille, qui sont difficiles à vivre au quotidien.
*Les prénoms ont été modifiés.